mercredi 26 janvier 2011

Franka Holtmann, son empyrée de l'Art de vivre à la Française

Allemande d’origine, Française de cœur, Franka Holtmann est devenue la spécialiste des grands palaces. Du Ritz au Plaza Athénée, du Crillon au Meurice, elle a signé la renaissance du luxe parisien.


Ses débuts…

La carrière hôtelière de Franka Holtmann commence dans les années 80, comme étudiante à Munich. Puis elle quitte l’Allemagne pour Paris, où elle entre comme hôtesse d’accueil à l’hôtel Méridien Etoile, elle devient responsable des ventes, en charge des marchés américains, allemands et anglais, durant cinq ans. Autodidacte, pragmatique, elle comprend rapidement qu’une formation parallèle est indispensable à son épanouissement professionnel. Elle suivra donc d’abord la session marketing Cornell Essec, en cours du soir, avant d’être diplômée en management par l’Institut Méridien, puis fera l’Insead.

Une carrière lancée…

Son parcours professionnel prend ensuite une autre dimension à partir de 1995. Directeur commercial du Ritz pendant près de cinq ans, elle rejoint l’avenue Montaigne en devenant la numéro deux du Plaza Athénée en février 2000. Elle est ensuite appelée aux commandes de l’Hôtel de Crillon comme directeur général, avant d’être nommée en juin 2006 à la tête de l’hôtel Le Meurice par François Delahaye, Directeur de la Dorchester Collection.

Le Meurice, un nouveau défi…

En mal de renouveau, cet établissement sommeillait et attendait la bonne fée qui se pencherait à son chevet. Franka Holtmann a pris le temps de faire un diagnostic attentif et minutieux du climat ambiant : animer une équipe en sollicitant les initiatives, avoir toujours en ligne de mire la rentabilité tout en mettant l’accent sur la qualité, synchroniser les services, actionner les réseaux, multiplier les partenariats, faire preuve de créativité, autant d’ingrédients essentiels pour que la magie opère de l’intérieur. C’est dans ce contexte qu’elle a fait appel à Philippe Starck pour qu’il imagine une nouvelle ambiance, sublimant ainsi l’héritage du Meurice.

Franka Holtmann se montre aussi bien à l’écoute de son personnel, que de ses clients, rien n’est trop beau pour les clients de l’hôtel Meurice, et ce qui fait que la clientèle est très fidèle et ravie de revenir. Madame Holtmann a su s’entourer d’une équipe très professionnelle, et qui fait en sorte de rendre chaque client heureux de son séjour à l’hôtel Meurice.

La Légion d'Honneur…

Franka Holtmann s’est vu remettre les insignes de chevalier de la Légion d’Honneur par Catherine Paley-Vincent, avocat à la cour, ancien membre du Conseil de l’ordre et ancien membre du Conseil National des Barreaux, lors d’une cérémonie, en présence de nombreux professionnels et collègues, dans les salons de l’Hôtel Le Meurice, qu’elle dirige depuis 2006.













Crédits photos : Dorchester Collection - Prix Meurice - gp Associates

mardi 25 janvier 2011

" Le Palace que Paris attendait " - Sylvain Ercoli

Formé à l’école d’administration hôtelière de la prestigieuse université Cornell, Sylvain Ercoli est un véritable « pro » de l’hôtellerie de luxe.


Son parcours professionnel à la tête des plus Grands…

Celui qui a commencé comme réceptionniste de nuit et chef de réception au Sofitel de Nancy, a connu une progression fulgurante puisque moins de dix ans plus tard, à tout juste trente ans, il devient directeur du Ritz. Puis il dirige le George V, tout en faisant un détour par le Saint Géran sur l’île Maurice, l’hôtel Byblos à Saint-Tropez et le Byblos des neiges à Courchevel. En 2001, il rejoint le groupe Taittinger en prenant la direction de l’hôtel Martinez à Cannes, puis celle du Palais de la Méditerranée à Nice, et enfin du Crillon à Paris. 
Sans oublier aucune des maisons prestigieuses dans lesquelles il a exercé, cet habitué des Palaces ne cache pas une certaine émotion quand il évoque Le Ritz : “Le Ritz reste la matrice car tout y était pharaonique.” Mais l'aventure qu'il vit aujourd'hui est unique: “Au Royal Monceau Raffes Paris, à la différence des autres établissements, j’ai été présent dès le commencement des travaux, et j’ai débuté mes fonctions pour en accompagner la réalisation.”

Pour Sylvain Ercoli, il est certain que le Royal Monceau est à ce jour l’archétype de l’hôtel parisien qui véhicule par son histoire et son offre variée toute la culture parisienne. C’est cette rareté qui fera la différence, et si on lui pose la fameuse question au sujet de l'attribution éventuelle de la catégorie "Palace", sa réponse est immédiate : “La discussion semble vaine car, in fine, c’est le client qui décidera.”


Son succès à la tête d'un nouvel Empire…

En acceptant la direction du Royal Monceau Raffles Paris, Sylvain Ercoli savait qu’il s’engageait dans une aventure difficile tant l’ampleur des travaux était considérable. Aujourd’hui, il peut affirmer que les résultats dépassent toutes ses espérances. "Nous avons une centaine de chambres ouvertes à ce jour, les restaurants fonctionnent à plein régime et font une moyenne de 400 couverts par jour. Quant à la salle de cinéma de 99 places assises, où des projections privées sont organisées une à deux fois par semaine, elle affiche complet à chaque séance.”

Face à ce démarrage fracassant, Sylvain Ercoli reste en retrait. Il est d’abord reconnaissant vis-à-vis des propriétaires de l’établissement, le groupe Qatari Diar qui a permis avec une incroyable facilité de réaliser cet incroyable hôtel. Sans eux et leur soutien financier, rien n’aurait été possible. Modeste, il rend un hommage appuyé à l’équipe toute entière : “Un directeur d’hôtel n’est que le chef d’orchestre qui met en musique. Sans les équipes, nous ne sommes rien. Le succès de l’hôtel est obtenu grâce à elles.” 


Le résultat de ces travaux est, pour lui, une réussite complète : “Nous avons cassé certains codes de l’hôtellerie. L’aménagement des lieux éveille l’imaginaire. Dans les salons, les chambres, les espaces publics, des objets insolites, au cœur du projet, viennent bousculer le réel. Quant à la gastronomie, nous offrons à nos clients deux des meilleures cuisines du monde, la française et l’italienne , et nous sommes totalement dans notre rôle proposant ensemble, le savoir-faire, le savoir être et le savoir manger”, précise-t-il.

Sylvain Ercoli est un homme d'expérience, qui a su mettre son savoir-faire au profit d'un nouvel empire, Le Royal Monceau Raffles, qui, après seulement trois mois, connait déjà un succès des plus triomphant et émérite. 

Source : La Tribune
Crédits photos : BaHighLife - Raffles World - PaperBlog

lundi 24 janvier 2011

Alain Borgers ouvre les portes du Palace parisien Shangri-La

D’origine Belge, Alain Borgers a réalisé une majeure partie de sa carrière internationale en Asie. Ses premiers pas dans l’hôtellerie de Luxe ont été au Hilton Genève en 1980, à la sortie de l’Ecole Hôtelière de Lausanne


Il débute sa carrière en restauration et évolue au sein du groupe Hilton : il quitte rapidement la fonction de Directeur de la Restauration pour occuper le poste d’Exécutif Assistant Manager au « Nile Hilton » du Caire en Egypte puis à Osaka au Japon.

Il rejoint le groupe Shangri-La il y a une quinzaine d'années pour occuper le poste de Resident Manager au Makati Shangri-La aux Philippines. Il fait ses premières armes comme Directeur Général à Bali et ensuite au Edsa Shangri-La à Manille.

Depuis quatre ans, Alain Borgers occupait la fonction de Directeur Général au Shangri-La’s Rasa Ria Resort, Kota Kinabalu en Malaisie. Il a été le garant du développement de ce superbe Resort qui a connu rapidement un fort succès comme l’attestent les bons résultats financiers et le retour très positif sur la qualité des prestations offertes. Ce produit d’exception est devenu une référence parmi les établissements de Luxe en Malaisie. Il a notamment reçu le prix 2006-2007 du Meilleur Resort en Malaisie par le Malaysian Tourism Board, il s’agit du plus prestigieux prix décerné aux Resorts, dans la région.

Il est aujourd’hui en France, à la tête du nouveau palace parisien que développe le groupe Shangri-La au cœur du 16ème arrondissement de Paris, un établissement clé pour le groupe car il représente une vitrine exceptionnelle en France et en Europe. Il relève l’ambitieux challenge de redonner ses lettres de noblesses à ce patrimoine historique qu’est la résidence du petit neveu de Napoléon Bonaparte, située au 10 avenue d’Iéna.

Il est soutenu dans ce magnifique projet par sa femme Carmela ainsi que ses 2 enfants Maxime et Isabella qui l’ont rejoint pour leur nouvelle vie en Europe.


"L'hospitalité est pour lui avant tout un plaisir, un welcome home sincère, motivé par l'envie de partager. C'est aussi une valeur primordiale qu'il veut transmettre à toute son équipe. Pour cela, il faut savoir accompagner l'évolution des mentalités et faire preuve d'ouverture d'esprit." 


 

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