mardi 25 janvier 2011

" Le Palace que Paris attendait " - Sylvain Ercoli

Formé à l’école d’administration hôtelière de la prestigieuse université Cornell, Sylvain Ercoli est un véritable « pro » de l’hôtellerie de luxe.


Son parcours professionnel à la tête des plus Grands…

Celui qui a commencé comme réceptionniste de nuit et chef de réception au Sofitel de Nancy, a connu une progression fulgurante puisque moins de dix ans plus tard, à tout juste trente ans, il devient directeur du Ritz. Puis il dirige le George V, tout en faisant un détour par le Saint Géran sur l’île Maurice, l’hôtel Byblos à Saint-Tropez et le Byblos des neiges à Courchevel. En 2001, il rejoint le groupe Taittinger en prenant la direction de l’hôtel Martinez à Cannes, puis celle du Palais de la Méditerranée à Nice, et enfin du Crillon à Paris. 
Sans oublier aucune des maisons prestigieuses dans lesquelles il a exercé, cet habitué des Palaces ne cache pas une certaine émotion quand il évoque Le Ritz : “Le Ritz reste la matrice car tout y était pharaonique.” Mais l'aventure qu'il vit aujourd'hui est unique: “Au Royal Monceau Raffes Paris, à la différence des autres établissements, j’ai été présent dès le commencement des travaux, et j’ai débuté mes fonctions pour en accompagner la réalisation.”

Pour Sylvain Ercoli, il est certain que le Royal Monceau est à ce jour l’archétype de l’hôtel parisien qui véhicule par son histoire et son offre variée toute la culture parisienne. C’est cette rareté qui fera la différence, et si on lui pose la fameuse question au sujet de l'attribution éventuelle de la catégorie "Palace", sa réponse est immédiate : “La discussion semble vaine car, in fine, c’est le client qui décidera.”


Son succès à la tête d'un nouvel Empire…

En acceptant la direction du Royal Monceau Raffles Paris, Sylvain Ercoli savait qu’il s’engageait dans une aventure difficile tant l’ampleur des travaux était considérable. Aujourd’hui, il peut affirmer que les résultats dépassent toutes ses espérances. "Nous avons une centaine de chambres ouvertes à ce jour, les restaurants fonctionnent à plein régime et font une moyenne de 400 couverts par jour. Quant à la salle de cinéma de 99 places assises, où des projections privées sont organisées une à deux fois par semaine, elle affiche complet à chaque séance.”

Face à ce démarrage fracassant, Sylvain Ercoli reste en retrait. Il est d’abord reconnaissant vis-à-vis des propriétaires de l’établissement, le groupe Qatari Diar qui a permis avec une incroyable facilité de réaliser cet incroyable hôtel. Sans eux et leur soutien financier, rien n’aurait été possible. Modeste, il rend un hommage appuyé à l’équipe toute entière : “Un directeur d’hôtel n’est que le chef d’orchestre qui met en musique. Sans les équipes, nous ne sommes rien. Le succès de l’hôtel est obtenu grâce à elles.” 


Le résultat de ces travaux est, pour lui, une réussite complète : “Nous avons cassé certains codes de l’hôtellerie. L’aménagement des lieux éveille l’imaginaire. Dans les salons, les chambres, les espaces publics, des objets insolites, au cœur du projet, viennent bousculer le réel. Quant à la gastronomie, nous offrons à nos clients deux des meilleures cuisines du monde, la française et l’italienne , et nous sommes totalement dans notre rôle proposant ensemble, le savoir-faire, le savoir être et le savoir manger”, précise-t-il.

Sylvain Ercoli est un homme d'expérience, qui a su mettre son savoir-faire au profit d'un nouvel empire, Le Royal Monceau Raffles, qui, après seulement trois mois, connait déjà un succès des plus triomphant et émérite. 

Source : La Tribune
Crédits photos : BaHighLife - Raffles World - PaperBlog

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