mercredi 2 février 2011

« Conserver le style du Bristol comme celui de Chanel ou Saint Laurent » - Didier Le Calvez

Après avoir rejoint l’hôtel Le Bristol le 29 mars 2010 en tant que Directeur Général, Didier Le Calvez a été officiellement nommé Président et Directeur Général le 1er juillet 2010.

Le Calvez évolue dans l’hôtellerie internationale de luxe depuis 35 ans, dont 18 passés au sein du prestigieux groupe Four Seasons dont il a été vice-président pour la France et le Portugal de 1999 à 2007.

Du Plaza à New York au George V à Paris en passant par le Regent à Singapour ou le Pierre à New York, Didier Le Calvez a prouvé tout au long de sa carrière sa compétence dans le monde exclusif des palaces ainsi que son appétence à faire de chaque établissement où il a évolué un lieu exceptionnel.

C’est à ce professionnel passionné que Four Seasons a confié la réouverture de l’hôtel George V à Paris en 1999. Didier Le Calvez en a été le Directeur emblématique et a hissé l’hôtel au rang de « leader » parmi les palaces parisiens et internationaux. Sous sa direction le George V a d’ailleurs été désigné sept années de suite « Meilleur Hôtel du Monde » par Andrew Harper’s Hideaway Report et « Meilleur Hôtel au Monde » par Institutional Investor en 2005.

Ce spécialiste de l’hôtellerie de luxe internationale a également reçu de nombreuses récompenses. Chevalier des palmes académiques et décoré de « l’Ordre National du Mérite », il est élu en 1995 « Directeur de l’Année » par le magazine américain « Entrée ». Il a également reçu la reconnaissance de ses pairs en étant reconnu comme « Meilleur Directeur d’Hôtel du Monde » en 2006 par les « Hospitality Awards ».

Après une année sabbatique voulue, Didier Le Calvez rejoint l’hôtel Le Bristol, décidé plus que jamais à ce que la qualité de service et le sens du luxe du Bristol soient reconnus en France et à l’international, et avec pour objectif, de mettre en oeuvre de nombreux projets d'envergure pour les années à venir.

Pour n'en citer qu'un parmi tant d'autres, une nouvelle suite panoramique sera créée au 8ème étage, se rajoutant aux 85 suites du Bristol et positionnant le palace comme celui ayant le plus grand nombre de suites.

Ces travaux font partie d’un programme d’investissements constant et non démenti du Groupe Oetker qui engage chaque année cinq millions d’euros dans les rénovations de l’hôtel. Ces investissements réguliers, ainsi que l’implication de cet actionnaire familial, font du Bristol un palace extrêmement bien entretenu, à l’atmosphère féminine grâce à la touche personnelle de Maja Oetker.

Comme aime à le souligner Didier Le Calvez, Le Bristol est un palace familial, grâce à la qualité de son service et de son personnel, à l’étendue de son jardin à la française, à la beauté de sa piscine ou encore à l’excellence de la cuisine 3 étoiles du Chef Eric Frechon.

Didier Le Calvez souhaite aujourd’hui optimiser ces atouts et positionner Le Bristol en s’appuyant sur une valeur fondamentale de l’hôtel : celle de l’authenticité à la française.


Sources : First Luxe - Le Figaro
Crédits photos : Le Figaro - Rfi - Télégramme

lundi 31 janvier 2011

“Paris is probably the most sophisticated destination in the world"

Christopher Norton, un nom qui ne nous est pas inconnu lorsque nous sommes des inconditionnés du monde si fermé et convoité des Palaces.


Depuis 2007, ce grand dirigeant, sortant de l'école hôtelière de Lausanne, est à la tête d'une des plus prestigieuses Maisons parisiennes, l'hôtel Four Seasons George V, situé sur la célèbre avenue du même nom.

Christopher Norton a laissé ses empreintes dans de nombreux hôtels avant de prendre ses quartiers au George. Du Four Seasons Hotel Singapore, jusqu'au Four Seasons Resort Bali at Jimbaran, en passant par Le Quatre Saisons Montreal, The Ritz-Carlton New York, The Boca Raton Hotel and Club, Florida etc., Norton a fait un très long chemin depuis qu'il a quitté sa ville natale, Midland, dans le Michigan.

Son amour pour l'hôtellerie se manifeste très tôt. A l'âge de quatorze ans, il est fasciné par l'hôtel du père d'un de ses amis, et se passionne pour l'environnement hôtelier et l'effervescence qui y règne. Il décide de se lancer dans le domaine de l'hôtellerie, et décroche son premier stage dans un établissement haut de gamme, l'Hôtel Baur au Lac à Zurich, en Suisse.

C'est grâce à toutes ces incroyables expériences et surtout à ses rencontres avec des professionnels du secteur, qu'il devient un maître dans l'art de l'hôtellerie haut de gamme. Il partage volontiers les leçons qui l'ont marquées, telles que "Ils m'ont poussé à être honnête avec moi-même avant-tout", "Il faut combiner sagesse et créativité, être tenace tout en restant gracieux, et surtout, toujours rester soi-même". Sa plus grande fierté n'est pas d'avoir été à la tête des plus grands établissements, c'est d'avoir réussi à obtenir les titres de "meilleur hôtel" attribués par ses clients eux-mêmes. Il sait faire la différence auprès des clients de ses hôtels, et pour lui c'est leur satisfaction qui passe avant-tout.

Christopher Norton étend ses passions plus loin que dans le domaine de l'hôtellerie. C'est un joueur de Piano averti qui a su convaincre de son talent plus d'une fois. Il joue uniquement par pur plaisir, pour lui-même ou pour ses amis. Il a, d'ailleurs, revisité toutes les playlists du George V, le dotant d'un côté Jazzy très plaisant et omniprésent.

Paris est aujourd'hui son "Home, Sweet Home", et c'est après 28 ans d'absence sur le continent, qu'il est le premier conquis par la beauté de la ville lumière et qu'il est très fier d'être le chef d'orchestre d'un établissement si luxueux et si renommé.










Source : Four Seasons
Crédits photos : Four Seasons - Day Life - FIrst Luxe

mercredi 26 janvier 2011

Franka Holtmann, son empyrée de l'Art de vivre à la Française

Allemande d’origine, Française de cœur, Franka Holtmann est devenue la spécialiste des grands palaces. Du Ritz au Plaza Athénée, du Crillon au Meurice, elle a signé la renaissance du luxe parisien.


Ses débuts…

La carrière hôtelière de Franka Holtmann commence dans les années 80, comme étudiante à Munich. Puis elle quitte l’Allemagne pour Paris, où elle entre comme hôtesse d’accueil à l’hôtel Méridien Etoile, elle devient responsable des ventes, en charge des marchés américains, allemands et anglais, durant cinq ans. Autodidacte, pragmatique, elle comprend rapidement qu’une formation parallèle est indispensable à son épanouissement professionnel. Elle suivra donc d’abord la session marketing Cornell Essec, en cours du soir, avant d’être diplômée en management par l’Institut Méridien, puis fera l’Insead.

Une carrière lancée…

Son parcours professionnel prend ensuite une autre dimension à partir de 1995. Directeur commercial du Ritz pendant près de cinq ans, elle rejoint l’avenue Montaigne en devenant la numéro deux du Plaza Athénée en février 2000. Elle est ensuite appelée aux commandes de l’Hôtel de Crillon comme directeur général, avant d’être nommée en juin 2006 à la tête de l’hôtel Le Meurice par François Delahaye, Directeur de la Dorchester Collection.

Le Meurice, un nouveau défi…

En mal de renouveau, cet établissement sommeillait et attendait la bonne fée qui se pencherait à son chevet. Franka Holtmann a pris le temps de faire un diagnostic attentif et minutieux du climat ambiant : animer une équipe en sollicitant les initiatives, avoir toujours en ligne de mire la rentabilité tout en mettant l’accent sur la qualité, synchroniser les services, actionner les réseaux, multiplier les partenariats, faire preuve de créativité, autant d’ingrédients essentiels pour que la magie opère de l’intérieur. C’est dans ce contexte qu’elle a fait appel à Philippe Starck pour qu’il imagine une nouvelle ambiance, sublimant ainsi l’héritage du Meurice.

Franka Holtmann se montre aussi bien à l’écoute de son personnel, que de ses clients, rien n’est trop beau pour les clients de l’hôtel Meurice, et ce qui fait que la clientèle est très fidèle et ravie de revenir. Madame Holtmann a su s’entourer d’une équipe très professionnelle, et qui fait en sorte de rendre chaque client heureux de son séjour à l’hôtel Meurice.

La Légion d'Honneur…

Franka Holtmann s’est vu remettre les insignes de chevalier de la Légion d’Honneur par Catherine Paley-Vincent, avocat à la cour, ancien membre du Conseil de l’ordre et ancien membre du Conseil National des Barreaux, lors d’une cérémonie, en présence de nombreux professionnels et collègues, dans les salons de l’Hôtel Le Meurice, qu’elle dirige depuis 2006.













Crédits photos : Dorchester Collection - Prix Meurice - gp Associates

mardi 25 janvier 2011

" Le Palace que Paris attendait " - Sylvain Ercoli

Formé à l’école d’administration hôtelière de la prestigieuse université Cornell, Sylvain Ercoli est un véritable « pro » de l’hôtellerie de luxe.


Son parcours professionnel à la tête des plus Grands…

Celui qui a commencé comme réceptionniste de nuit et chef de réception au Sofitel de Nancy, a connu une progression fulgurante puisque moins de dix ans plus tard, à tout juste trente ans, il devient directeur du Ritz. Puis il dirige le George V, tout en faisant un détour par le Saint Géran sur l’île Maurice, l’hôtel Byblos à Saint-Tropez et le Byblos des neiges à Courchevel. En 2001, il rejoint le groupe Taittinger en prenant la direction de l’hôtel Martinez à Cannes, puis celle du Palais de la Méditerranée à Nice, et enfin du Crillon à Paris. 
Sans oublier aucune des maisons prestigieuses dans lesquelles il a exercé, cet habitué des Palaces ne cache pas une certaine émotion quand il évoque Le Ritz : “Le Ritz reste la matrice car tout y était pharaonique.” Mais l'aventure qu'il vit aujourd'hui est unique: “Au Royal Monceau Raffes Paris, à la différence des autres établissements, j’ai été présent dès le commencement des travaux, et j’ai débuté mes fonctions pour en accompagner la réalisation.”

Pour Sylvain Ercoli, il est certain que le Royal Monceau est à ce jour l’archétype de l’hôtel parisien qui véhicule par son histoire et son offre variée toute la culture parisienne. C’est cette rareté qui fera la différence, et si on lui pose la fameuse question au sujet de l'attribution éventuelle de la catégorie "Palace", sa réponse est immédiate : “La discussion semble vaine car, in fine, c’est le client qui décidera.”


Son succès à la tête d'un nouvel Empire…

En acceptant la direction du Royal Monceau Raffles Paris, Sylvain Ercoli savait qu’il s’engageait dans une aventure difficile tant l’ampleur des travaux était considérable. Aujourd’hui, il peut affirmer que les résultats dépassent toutes ses espérances. "Nous avons une centaine de chambres ouvertes à ce jour, les restaurants fonctionnent à plein régime et font une moyenne de 400 couverts par jour. Quant à la salle de cinéma de 99 places assises, où des projections privées sont organisées une à deux fois par semaine, elle affiche complet à chaque séance.”

Face à ce démarrage fracassant, Sylvain Ercoli reste en retrait. Il est d’abord reconnaissant vis-à-vis des propriétaires de l’établissement, le groupe Qatari Diar qui a permis avec une incroyable facilité de réaliser cet incroyable hôtel. Sans eux et leur soutien financier, rien n’aurait été possible. Modeste, il rend un hommage appuyé à l’équipe toute entière : “Un directeur d’hôtel n’est que le chef d’orchestre qui met en musique. Sans les équipes, nous ne sommes rien. Le succès de l’hôtel est obtenu grâce à elles.” 


Le résultat de ces travaux est, pour lui, une réussite complète : “Nous avons cassé certains codes de l’hôtellerie. L’aménagement des lieux éveille l’imaginaire. Dans les salons, les chambres, les espaces publics, des objets insolites, au cœur du projet, viennent bousculer le réel. Quant à la gastronomie, nous offrons à nos clients deux des meilleures cuisines du monde, la française et l’italienne , et nous sommes totalement dans notre rôle proposant ensemble, le savoir-faire, le savoir être et le savoir manger”, précise-t-il.

Sylvain Ercoli est un homme d'expérience, qui a su mettre son savoir-faire au profit d'un nouvel empire, Le Royal Monceau Raffles, qui, après seulement trois mois, connait déjà un succès des plus triomphant et émérite. 

Source : La Tribune
Crédits photos : BaHighLife - Raffles World - PaperBlog

lundi 24 janvier 2011

Alain Borgers ouvre les portes du Palace parisien Shangri-La

D’origine Belge, Alain Borgers a réalisé une majeure partie de sa carrière internationale en Asie. Ses premiers pas dans l’hôtellerie de Luxe ont été au Hilton Genève en 1980, à la sortie de l’Ecole Hôtelière de Lausanne


Il débute sa carrière en restauration et évolue au sein du groupe Hilton : il quitte rapidement la fonction de Directeur de la Restauration pour occuper le poste d’Exécutif Assistant Manager au « Nile Hilton » du Caire en Egypte puis à Osaka au Japon.

Il rejoint le groupe Shangri-La il y a une quinzaine d'années pour occuper le poste de Resident Manager au Makati Shangri-La aux Philippines. Il fait ses premières armes comme Directeur Général à Bali et ensuite au Edsa Shangri-La à Manille.

Depuis quatre ans, Alain Borgers occupait la fonction de Directeur Général au Shangri-La’s Rasa Ria Resort, Kota Kinabalu en Malaisie. Il a été le garant du développement de ce superbe Resort qui a connu rapidement un fort succès comme l’attestent les bons résultats financiers et le retour très positif sur la qualité des prestations offertes. Ce produit d’exception est devenu une référence parmi les établissements de Luxe en Malaisie. Il a notamment reçu le prix 2006-2007 du Meilleur Resort en Malaisie par le Malaysian Tourism Board, il s’agit du plus prestigieux prix décerné aux Resorts, dans la région.

Il est aujourd’hui en France, à la tête du nouveau palace parisien que développe le groupe Shangri-La au cœur du 16ème arrondissement de Paris, un établissement clé pour le groupe car il représente une vitrine exceptionnelle en France et en Europe. Il relève l’ambitieux challenge de redonner ses lettres de noblesses à ce patrimoine historique qu’est la résidence du petit neveu de Napoléon Bonaparte, située au 10 avenue d’Iéna.

Il est soutenu dans ce magnifique projet par sa femme Carmela ainsi que ses 2 enfants Maxime et Isabella qui l’ont rejoint pour leur nouvelle vie en Europe.


"L'hospitalité est pour lui avant tout un plaisir, un welcome home sincère, motivé par l'envie de partager. C'est aussi une valeur primordiale qu'il veut transmettre à toute son équipe. Pour cela, il faut savoir accompagner l'évolution des mentalités et faire preuve d'ouverture d'esprit." 


mercredi 19 janvier 2011

"Rien ne sert d'attendre pour devenir un palace"

Le Mandarin Oriental a choisit Philippe Leboeuf comme Directeur Général du Mandarin Oriental Paris, dont l'ouverture est programmée pour juin 2011.



D'après un communiqué de presse du groupe hôtelier, Philippe Leboeuf sera notamment "chargé de faire du Mandarin Oriental Paris, l'un des principaux Palaces de la capitale , à la fois vitrine du design français et du chic parisien, et l'incarnation à Paris de la qualité de service des hôtels Mandarin Oriental".

Retour sur 25 ans d'expérience…


Philippe Leboeuf a plus de 25 année d'expérience à des postes de direction dans l'hôtellerie de luxe. Il a travaillé dans les plus grandes villes du monde, comme New York, Londres, et bien sûr, Paris.

Avant de rejoindre le groupe Mandarin Oriental, Philippe Leboeuf était à la tête de l'hôtel Claridge's de Londres, depuis 2007.

En 2006, il a quitté la capitale des Palaces représentant l'art de vire à la française, pour devenir Vice-Président en charge des Opérations pour le groupe Rosewood Hotels, à Dallas, au Texas.

Avant cette expérience américaine, en 2004, il a été Vice-Président Exécutif du groupe Louvres Hôtels, en charge des Opérations, des Ventes, du Marketing et du Développement.

Pendant six longues années, de 1995 à 2001, Philippe Leboeuf a été Directeur Général de l'Hôtel Crillon à Paris, puis Vice-Président Exécutif de la Maison mère du Crillon, le groupe des Hôtels Concorde.

De plus, cette figurine de l'hôtellerie haut de gamme a été Administrateur du Groupe The Leading Hotels of the World, de 1999 à 2006.

Son parcours d'écolier français…


De nationalité française, le nouveau Directeur Général est diplômé d'HEC et maîtrise parfaitement quatre langues, qui sont l'anglais, l'italien, l'espagnol, et bien entendu, le français.

Ses "bonnes oeuvres"…


Philippe Leboeuf siège également au Conseil d'Administration de l'Association caritative "A Chacun son Everest", qui vient en aide aux enfants atteints de cancers.


Sources : Grand Luxury - L'hôtellerie Restauration
Crédits photos : Tourmag - Chercher Son Voyage - Grand Luxury

lundi 17 janvier 2011

Mais qui est Bernard Arnault ?

Né en 1949 à Roubaix, Bernard Arnault est issu d'une famille dont le père est propriétaire d'une entreprise de BTP. C'est sûrement ce qui l'a incité à faire des études d'ingénieur. C'est à sa sortie de Polytechnique, en 1969, qu'il intègre l'entreprise familiale. L'une de ses décisions : recentrer l'activité sur la promotion immobilière, bien plus rentable selon lui.

Son entrée triomphale dans la cour des grands…

Dans les années 80, Bernard Arnault est dans sa période « raider ». En quête de « coups » boursiers, il reprend le groupe en difficulté Boussac, dont le portefeuille comprend Le Bon Marché et Christian Dior. Puis il sauve LVMH d'une OPA hostile, et s'impose comme son premier actionnaire. LVMH et Dior sont toujours les vaisseaux-amiraux de Bernard Arnault aujourd'hui.

Le Groupe Arnault SAS est le holding de tête depuis lequel Bernard Arnault contrôle son empire. On ne sait que très peu de choses sur cette société de portefeuille. Si ce n'est que ce holding en cache d'autres : Montaigne Participations et Gestion, Financière Agache, Financière Jean Goujon etc.

Une alliance "franco-belge" pas comme les autres…

Bernard Arnault compte parmi ses amis proches, Albert Frère, "le plus français des financiers belges". L'intimité des deux hommes s'étend à leurs investissements : via une cascade de sociétés, Albert Frère est présent au capital de Groupe Arnault SAS. C'est en 2006 qu'ils ont créé ensemble un fonds doté d'un milliard d'euros. Agé de presque 60 ans, Bernard Arnault n'a pas renoncé à la finance. La rentabilité de ses sociétés de luxe lui permet largement de financer de multiples opérations d'investissement.

François Pinault, son ennemi juré…

En 1999, Bernard Arnault se lance le défi de racheter l'italien Gucci. Ce qui n'est pas au goût de François Pinault, également présent dans le luxe, qui lance une contre-OPA. S'ensuivra une guerre sans merci qui s'achèvera lorsque Bernard Arnault consent à céder ses actions Gucci. Au prix fort... La haine que se portent les deux concurrents n'est pas encore éteinte.

Son réseau inébranlable…

Bernard Arnault n'est pas dépourvu de relations dans les plus hautes sphères du pouvoir. Pour ne citer que quelques grands noms qui inspirent le pouvoir dans notre société actuelle, le directeur général de Groupe Arnault n'est autre que Nicolas Bazire, ancien directeur de cabinet d'Edouard Balladur et témoin du second mariage de Nicolas Sarkozy avec Carla Bruni. De plus, Bernard Arnault était le témoin du premier mariage de l'actuel président de la République.

Sa vie privée…

Première fortune de France et 13ème mondiale, Bernard Arnault a aussi des hobbies. Mécène et collectionneur d'art averti, il a également des talents de pianiste. Mais pas autant que son épouse québécoise Hélène Mercier, une pianiste classique de renommée internationale. Mme Arnault est notamment lauréate du Concours international de musique de chambre de Prague.

Crédits photos : Le Blog Luxe - Pure People - Media

mardi 11 janvier 2011

"Quand le Cuir s'habille en Jitrois"

Jean-Claude Jitrois nait en 1944 à Narbonne, d’un père diplômé de l’École militaire de Salon de Provence, officier dans l’Armée de l’Air Française. Il grandit à Aix-en-Provence puis suit les affectations de son père, militaire, en Algérie : Oran puis Alger.


Ses débuts...

Il part pour Paris dès l'âge de 18 ans pour y suivre des études de psychomotricité à l’hôpital de la Salpêtrière. Il commence à percevoir la mode à travers ses études, où il s’occupe d’enfants présentant des troubles comportementaux.

C'est en 1976 qu'il ouvre sa première boutique, rue Tondutil de l’Escarène, à Nice. Il ouvrira dans la foulée deux autres boutiques sur la Côte d'Azur, à Juan-les-Pins puis à Saint-Tropez. Puis, en 1983 il ouvre sa première boutique en nom propre, à Paris, au 38 rue du Faubourg-Saint-Honoré. Cette adresse reste aujourd’hui la boutique phare de la maison.





Le cuir Jitrois...


Le couturier se partage entre les cocktails mondains et les soirées underground. La grande admiration que vouait JC Jitrois à son père lui donna l'inspiration de créer des vêtements en cuir. Son objectif est de le faire vivre et respirer dans la rue. Il garde en tête sa vision de thérapeute, qui confère au vêtement un rôle réel sur la manière d’être de celui ou celle qui le porte. Se succèdent des clients célèbres, fans de ses vêtements en cuir de très belle qualité dès 1976...Elton John, Cher ou encore SAS Caroline de Monaco sont les premiers à faire fonctionner le bouche à oreille.



Jitrois et les Stars…

Depuis 25 ans, Jean-Claude Jitrois a habillé de nombreuses célébrités, issues du monde du cinéma et de la chanson : il crée notamment en 1993 les costumes de scène en crocodile bleu à l’occasion des cinquante ans de Johnny Halliday. Il confectionne également pour Céline Dion aux World Music Awards à Monaco, une robe en cuir doré et rebrodé.

Il a notamment créé les costumes de Michel Polnareff pour son come-back en France et en Europe : pantalon en cuir stretch, gilet sans manches en python et chemise. Il crée aussi ceux de Liane Foly pour son premier One Woman Show. Beyonce Knowles et Mary J. Blige portent également régulièrement ses créations.


En 2009, il rencontre Lady Gaga et dessine pour elle, des tenues de scène dans sa matière fétiche le cuir stretch : bodies et robes mini pour ses prochaines apparitions.

Jitrois a également des adeptes dans le monde du sport : Emmanuel Petit, Michael Schumacher, Zinedine Zidane, Claude Makelele ou encore Thierry Henry.
Grâce à sa renommée mondiale, Jean Claude Jitrois a travaillé avec des grands photographes comme Helmut Newton, Jean-Baptiste Mondino ou Karl Lagerfeld.

Sources : Gala - Pure People - 

lundi 10 janvier 2011

« Je fais ce métier plus en décorateur qu'en architecte » - Christian Lacroix

Christian Lacroix est né le 16 mai 1951 à Arles en Provence. Son entourage familiale était très portée sur l'élégance vestimentaire et la mode.
En 1969, passionné d'art, il entreprend des études d'histoire de l'art à la faculté des Lettres de Montpellier. Il participe à des groupes informels d'esthètes originaux et découvre le couturier Jean Bouquin de Saint-Tropez.

En 1971, il poursuit ses études à la Sorbonne à Paris puis à l'École du Louvre pour devenir conservateur de musée. Il rencontre Jean-Jacques Picart, attaché de presse pour de nombreuses maisons de luxes dont Hermès, Guy Paulin et Jean Patou qui lui ouvrent leurs portes. Il rencontre également Françoise, sa future femme, qui le soutient lorsqu'il décide de se lancer dans la mode. En 1981, il entre chez le grand couturier Jean Patou.


En 1987, il ouvre alors sa propre maison de couture Christian Lacroix avec l'appui de la société de luxe Louis Vuitton Moët Hennessy SA, numéro un mondial du luxe dirigé par Bernard Arnault, et réalise son premier défilé de haute couture sur le thème de la Camargue, et d'Arles. Il est également nommé directeur artistique de la maison de couture Florentine Emilio Pucci.

Christian Lacroix dessine aussi des costumes de scène d'opéra et de théâtre pour la création de Tarnished Angel à l'Opéra de Paris, Chantecler, Les Noces de Figaro, Carmen, Phèdre, Cassandre, Othello, Don Juan, Les Enfants du paradis, Cyrano de Bergerac, Bérénice,Cendrillon, etc.

En 2000, il organise la signalétique de l'exposition La beauté en Avignon et confirmant son intérêt pour le design, il crée l'habillage des voitures du TGV Méditerranée. L'année suivante, il dessine le timbre de Saint-Valentin émis par La Poste.

Ses activités de création se diversifient, en 2004, il lance une première collection pour homme, crée des uniformes d'Air France et des illustrations du Petit Larousse. En 2005, il décore l'hôtel parisien du Petit Moulin, propose un nouveau design des voitures du TGV et réaménage le cinéma Gaumont Parnasse à Paris, puis en 2007 le cinéma Gaumont de Nantes .

En janvier 2005, suite à un désaccord sur la stratégie de développement de la maison Christian Lacroix entre Christian Lacroix et Bernard Arnault, et à des résultats chroniques jugés insuffisants par ce dernier, Bernard Arnault décide de vendre la maison de couture au groupe Falic Fashion Group pour un montant non communiqué. Le PDG de la maison de couture Geoffroy de la Bourdonnaye affirme que rien ne va changer dans l'activité de la maison Christian Lacroix.

Fin 2007, le Musée des Arts Décoratifs met en place l’exposition « Christian Lacroix : Histoires de Mode »

En 2010, Monsieur Lacroix se recentre sur les activités de son autre société nommée "XCLX". Société à travers laquelle il gère ses activités "hors mode", comme le design de trains, de tramways, d'hôtels ou encore de costumes de théâtre. Mais le créateur indique dans un article d'un grand quotidien français son désir de "ne pas vouloir disparaître de la scène de la mode". Christian Lacroix a également illustré neuf romans pour Livre de Poche (dont « La princesse de Clèves » et « Alice au pays des merveilles »).


Sources : Christian Lacroix - Evene
Crédits photos : Agendeo - Second City StylePure Trend -


mercredi 5 janvier 2011

“You dress elegant women. You dress sophisticated women. I dress sluts.” - Gianni Versace

Gianni Versace, né le 2 décembre 1946 à Reggio Calabria, et décédé le 15 juillet 1997 à Miami, est un grand couturier italien.


Ses débuts dans le monde de la mode…

Gianni Versace acquiert sa vocation de créateur de mode et ses premières connaissances dans l'atelier de mode de sa mère.

C'est en 1972, alors âgé de 28 ans, et après quelques stages à Paris et à Londres, qu'il s'installe à Milan où il va travailler comme styliste et dessinateur indépendant et travaille pour les collections de mode Italienne de Genny.

En 1978, il crée avec son frère Santo Versace, PDG, et sa sœur Donatella Versace, directrice artistique, sa propre maison de haute couture pour femme et homme à son nom Gianni Versace. Il présente sa première collection pour femme dans sa boutique permanente de Milan. Il crée également des lignes de produits de luxe ; des parfums, des produits cosmétiques, des accessoires de mode, des lunettes, des sacs, des bijoux, des montres, des articles pour décorer les maisons, de la vaisselle etc. Ainsi que de nombreux costumes et décors pour le monde du spectacle, le théâtre et les ballets, entre autre pour Maurice Béjart, William Forsythe et pour Elton John.

Ses succès…

Il est rapidement reconnu et reçoit de nombreuses distinctions tout au long de sa carrière. Ses collections sont originales, luxueuses, voire légèrement exhibitionnistes, baroques et largement colorées.

En 1986, il est fait Commandeur de la République Italienne par le Président de la République Italienne Francesco Cossiga, et Grande Médaille de Vermeil de la ville de Paris par le maire de Paris de l'époque, Jacques Chirac.

Le 8 juin 1988, le jury du Cutty Sark l'élit styliste comme homme le plus créatif et innovateur du monde.

Le 3 décembre 1995, Elton John lui remet le prix VHI Fashion and Music Award à New York pour sa contribution spéciale du monde de la mode à la musique.

Son histoire s'achève soudainement à Miami…

Il est assassiné à l'âge de 50 ans, au sommet de la gloire et du succès artistique, de deux balles dans la tête devant sa somptueuse villa de Miami Beach, en Floride, le 15 juillet 1997, par un tueur en série américain Andrew Cunanan.

Sa sœur Donatella Versace, qui le seconda durant de nombreuses années, a repris le flambeau en tant que créatrice-styliste de la maison de couture familiale Gianni Versace, et son frère Santo Versace en est toujours le PDG.


Sources : Evene - Biography
Crédits photos : Patrishka - Made In France - Ultimate Italy

mardi 4 janvier 2011

Elie Saab, dit "le génie précoce"

Elie Saab naît à Beyrouth le 4 juillet 1964 d'une mère au foyer et d'un père marchand de bois. Il est l'aîné des cinq enfants du couple. Sa passion pour la couture vient très tôt puisque c'est à l'âge de seulement 9 ans qu'il comme à découper des patrons et à dessiner des croquis qu'il exécute ensuite pour ses soeurs en découpant ses modèles dans les nappes et les rideaux de sa mère.


De ses débuts à aujourd'hui…

Sachant ce qu'il veut faire plus tard, Elie Saab se lance dans des études dans cette voie. Seulement, maîtrisant déjà l'art et le savoir-faire de la couture, il s'ennuie rapidement. Il décide alors, à l'âge de 18 ans, de monter son propre atelier de Couture à Beyrouth en 1982. Son atelier est composé d'une dizaine de personnes.

Quelques mois plus tard, il présente sa première collection et sa renommée ne tarde alors pas à dépasser les frontières du Liban.

Sa première ligne de Prêt-à-Porter est présentée en 1998 lors de la Semaine de la Mode à Milan. Suite à cet engouement, de nombreuses boutiques ouvrent partout dans le monde : Paris, Londres, Madrid, Mouscou, Los Angeles, Hong Kong ...

En 2000, il est invité par la Chambre Syndicale de la Haute Couture à défiler à Paris. Depuis, il présente deux collections par an à Paris. En juillet 2003, il devient membre invité de la CSHC.

En 2002, il s'installe à Paris, au cœur du triangle d'or. Il lui permet de recevoir une clientèle plus internationale. Il ouvre dans le même temps un showroom qui est axé sur la collection Prêt-à-Porter.

En 2005, c'est à Beyrouth qu'il ouvre sa seconde maison Haute-Couture en centre-ville. C'est la naissance de la ligne de maroquinerie du Couturier.

Un an plus tard, en novembre 2006, Elie Saab devient membre correspondant à la Chambre Syndicale de la Haute Couture. Au cours de cette année, il chercher avant tout à faire de Paris son deuxième point d'attache. C'est dans cette ville qu'il fait travailler depuis plus de cinq ans tous les métiers d'art pour l'ensemble de ses collection qu'elles soient Haute-Couture ou Prêt-à-Porter. La lieu est située au 1 Rond Point des Champs Elysées dans le 8e arrondissement de Paris. Cette installation de plus de 1000 m² répartie sur trois niveaux est située dans un lieu historique de la Haute-Couture parisienne.

En juillet 2008, c'est chez Harrods qu'ouvre le premier corner en Angleterre. Situé au premier étage du magasin, l'espace présente les collections du soir.

Aujourd'hui, Elie Saab souhaite étendre sa présence en terme de points de vente dans les plus importantes villes du le monde.


Son Style…

Le style d'Elie Saab est un mélange entre les cultures occidentales et orientales. Il chercher à allier l'art de vivre libanais avec son goût pour l'architecture moderne et le design.
Il travaille également sur les robes de mariées, ce qui a contribué à sa réputation. Il en fait défiler parfois plusieurs sur les podium.

Ses succes stories…

Elie Saab habille les plus grandes stars américaines depuis 1999, tout milieu artistique confondu. La cérémonie des Oscar de mars 2002 a marqué un tournant important dans la carrière du couturier car c'est ce jour là que l'actrice Halle Berry remporta l'Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans le film Monster Ball. Elle vint chercher son prix dans une robe lie de vin rebrodée sur le buste. L'instant immortalisé par les photographe a fait la Une de nombreux magazines à travers le monde ce qui a propulsé la popularité d'Elie Saab.
En 2006, la Maison Elie Saab est présente pour la seconde fois au Festival de Cannes. Cette année-là, Emmanuelle Béart remit la Palme d'or habillée en Elie Saab

Sa vie privée…

Elie Saab a épousé sa femme Claudine en juillet 1990. Il est père de trois enfants. Il passe la plupart de son temps libre dans sa maison située à Faqra. Passionné d'architecture et de design contemporain, il prend plaisir à dessiner des meubles pour ses maisons.

En septembre 2003, il est fait Chevalier de l'Ordre National du Cèdre, récompense remise par le Président de la République Libanaise.
En décembre 2003, il est élu Manager de l'année par l'association des anciens élèves d'HEC.
En juin 2004, à l'occasion de la semaine "La France expose", l'Ambassadeur de France au Liban organise une réception en son honneur.

Elie Saab participe régulièrement à des évènements de bienfaisance aussi bien en France, qu'au Liban ou aux États-Unis.


Sources : Evene - Pure Trend
Crédits photos : Vogue - Madame Le Figaro - Daily MisChief - Plurielles




lundi 3 janvier 2011

Ines de la Fressange, le mannequin qui parle

Inés de la Fressange est la fille d'André de Seignard de la Fressange, avocat international et conseiller en investissements, et de Cécilia Sanchez-Cirez, un mannequin d'origine argentine. Elle naît en 1957 à Gassin près de Saint-Tropez. Issue de l'ancienne famille aristocratique française des seigneurs de la Fressange, originaire du Velay en Auvergne.


En 1974, à l'âge de 17 ans, elle débute une carrière de mannequin. Elle est surnommée le « mannequin qui parle ».

En 1975, à l'âge de 18 ans, la Fressange apparaît pour la première fois dans des photos réalisées par Oliviero Toscani pour le magazine Elle, puis défile pour Thierry Mugler ainsi que pour les grands couturiers de la planète.

De 1983 à 1989, Karl Lagerfeld la choisit pour en faire l'égérie de la maison de haute couture Chanel à Paris grâce à sa remarquable ressemblance physique avec Coco Chanel. Elle est le premier mannequin à signer un contrat d'exclusivité avec une maison de haute couture et le premier mannequin à devenir une star ultra médiatisée et populaire de l'histoire de la mode.


Elle est choisie en 1989 comme modèle du buste de Marianne mais à cause de son contrat d'exclusivité, Karl Lagerfeld lui demande de refuser de poser en Marianne déclarant « Je ne veux pas habiller un monument, c'est trop vulgaire ! ». La Fressange pose tout de même en tant que buste de Marianne et son contrat est cassé après une longue bataille judiciaire.

En 1990, âgée de 33 ans, Inès fonde une famille en épousant, le 19 juin à Tarascon, Luigi d’Urso, un homme d'affaires et marchand d'art italien avec qui elle a deux filles, Nine en 1994 et Violette en 1999 et qui décédera prématurément le 23 mars 2006, à l'âge de 55 ans d'un malaise cardiaque à son domicile.

En 1991, elle crée sa propre griffe, « Inès de la Fressange » et sa propre boutique de prêt-à-porter de luxe et divers articles et parfums de luxe au 12 de l'avenue Montaigne dans le 8e arrondissement de Paris. Son succès est immédiat en particulier en France, aux États-Unis et au Japon.

En décembre 1999, elle se trouve licenciée de sa propre société dont elle n'est pas actionnaire majoritaire.

En 2002, l'ancien top-modèle publie "Profession mannequin" chez Hachette et collabore avec le créateur Bruno Frisoni pour relancer la marque de chaussures haute couture Roger Vivier, dont elle devient directrice artistique, puis PDG. En 2008, la belle fait la couverture de Elle à l'occasion de ses 50 ans. Son entreprise, prospère, est devenue sa principale activité professionnelle. Impliquée dans plusieurs causes, Inès de la Fressange soutient l'action de l'association Orphelinats d'Afrique et est marraine de l'association Mécénat Chirurgie Cardiaque.

Aujourd'hui elle vit avec Denis Olivennes, ancien patron de la Fnac puis du Nouvel Obs et à la fin 2010 d'Europe 1.


Sources : Evene - Web Libre
Crédits photos : Phoenix - Bp - Skyrock


mercredi 22 décembre 2010

"La dérision est un de mes grands moteurs" - JPG

Jean-Paul Gaultier, né le 24 avril 1952 à Arcueil, dans le Val-de-Marne, est un styliste, couturier français. 


Fils d'un comptable et d'une caissière, Jean-Paul Gaultier a eu une enfance modeste dans la banlieue parisienne. C'est sa grand-mère qui l'initiera à la couture à un très jeune âge.
C'est après avoir vu le film "Falbalas" de Jean Becker, qu'il est décidé à faire de la couture plus qu'un passe-temps. Il enverra donc ses croquis à Pierre Cardin.

Le jour même de ses 18 ans, il intègre la prestigieuse Maison de couture où il restera un peu moins d'un un avant de rejoindre Jacques Esterel puis, en 1971 s'ajoute à l'équipe de Jean Patou. En 1974, il revient tout de même chez Pierre Cardin, qui l'envoie aux Phillipines afin de dessiner les modèles destinés au marché américain. Il lance sa première collection au Palais de la Découverte à Paris, mais c'est deux ans plus tard qu'il se décidera à créer sa propre griffe. Sa première ligne ne rencontre pas le succès voulu et Jean-Paul Gaultier pense alors à tout abondonner, mais ce sera la marque Kashiyama, en lui demandant de leur faire une ligne de vêtements, qui le lancera. 

Les années 80 voient la marque grandir et connaitre un succès fulgurant. En effet, le créateur sait s'entourer et a une vision totalement à contre-courant de la mode. Ainsi, on voit apparaître une collection "éthique", près de 20 ans avant que l'interêt pour ce mouvement ne se fasse sentir. C'est l'année 83 qui hissera Jean-Paul Gaultier vers le sommet, car e -lle verra l'arrivée de ce qui deviendront les "classiques" Gaultier tels la mode Boy Toy/homme objet, et la marinière. L'année suivante les hommes se voient porter des jupes sur les passerelles et la mode s'annonce unisexe et le fameux bustier conique fait son apparition. Un soupçon de provocation s'ajoutera dès lors aux collections. 

Le succès grandissant, les commandes se font de plus en plus nombreuses et, de fil-en-aguille, le couturier est amené à dessiner des costumes pour diverses représentations et films, on cite notement "Kika", de Pedro Almodovar, "Le Cinquième Élément" et, en 1990, les tenues du fameux "Blond Ambition Tour" de Madonna, ce pour quoi il est encore à ce jour principalement connu pour. Avec Antoine de Caunes, il a animé l'émission britannique Eurotrash (littéralement « europoubelle »).

En "maillot marin, kilt et brosse platine", ce personnageculte chamboule le prêt-à-porter au fil des collections en brassant des références urbaines, ethniques et religieuses. Les lancements de "Junior Gaultier" (1988), "Gaultier Jean' s" (1992), "JPG" (1994) et de la Maison "Gaultier Paris" sont couronnés de succès, et autorisent Jean-Paul Gaultier à faire de sa marque un symbole de mouvement, d'éclat et d'inédit. Il a fondé une fraternelle maçonnique pour homosexuels.


Crédits photos : Qctop Pure People - Gala

lundi 20 décembre 2010

" Il m'a rendue belle, il m'a rendue heureuse, il a fait de son mieux. "


Juan Carlos Antonio Galliano Guillén, né le 28 novembre 1960 à Gibraltar, et plus connu sous le nom de John Galliano, est un créateur de haute couture, de nationalitébritannique.

John Galiano est usuellement considéré comme un créateur très talentueux, excentrique et iconoclaste. Il apparaît toujours avec un « look » de dandy narcissique et provocateur. Il a électrisé le microcosme de la haute couture, ne laissant personne indifférent et ses défilés sont parmi les plus attendus.

Agé de six ans, John Galliano part pour Londres avec ses parents. Sa mère lui faisant partager son goût du baroque, John Galliano se forge une personnalité des plus extravagantes. Attiré par le monde de la mode, il s'inscrit à l'école de style de St Martin. Présentant une collection qui révolutionne le costume français, la consécration se profile : il est d'une part diplômé, mais il voit également sa collection réclamée par l'un des magasins reconnus de Londres, Browns. Il ne tarde pas à recevoir le titre de meilleur styliste anglais en 1987. Sa première vente a été un manteau à Diana Ross.

En 1990, il présente sa première collection à Paris. Amanda Harlech se souvient de la nuit qui a précédé son premier défilé parisien : « Nous étions frigorifiés, affamés et sans un sou en  poche ». Dans son studio de la Bastille, il commence à avoir des clientes prestigieuses comme Madonna ou l'une des plus grandes vedettes de la chanson africaine Papa Wembaqui va jusqu'à le citer dans ses titres, qui sont des tubes de la musique africaine.

Il est alors en pleine ascension et veut donner une nouvelle dynamique à la maison Dior. Bernard Arnault, qui a pris la tête de LVMH depuis 1987, le nomme, en 1995 chez Givenchy, directeur de la création du Prêt-à-porter et de la Haute-couture et, en 1996 chez Christian Dior, directeur de la création de la Haute-couture et du Prêt-à-porter féminin. La toute première robe qu'il réalise chez Dior est pour la princesse Diana, qui la porte à l'inauguration de l'exposition des 50 ans de la marque Dior au MoMa de New York.

Son talent fut de s'attaquer à n'importe quel élément et de le réinventer en le sortant de son contexte. En novembre 1999, il devient directeur artistique de l'ensemble des lignes féminines de Dior et prend en charge la responsabilité de l'image globale de la griffe, communication incluse. En 2001, il ajoutera à ses responsabilités celle de l'image des parfums Dior. C'est à cette époque qu'il commence à se transformer en véritable icône de la mode. Il ne veut pas être le fournisseur du tout show-business, mais avoir une relation privilégiée avec seulement quelques célébrités bien choisies capables en devenant des icônes de la mode de propulser l'image Dior au rang de la marque la plus « hype » du monde.

En l'an 2000, avec son défilé, dit « Clochards », il a voulu rendre un hommage luxueux et romantique « à l'ingéniosité que déploient les déshérités pour se vêtir ». Ce défilé a profondément marqué les annales de la mode : il a créé un style sans équivoque, que l’on va bientôt surnommer « porno-chic » et qui a révolté plus d’une fidèle de la marque. Ce défilé de mode a aussi donné lieu à une importante manifestation d’associations de soutien aux SDF devant le siège de Dior.

En 2003, il ouvre sa propre boutique "John Galliano", rue Saint Honoré à Paris, dans la maison où se trouvait autrefois le célèbre salon de Madame de Tencin, reconfigurée par l'architecte Jean-Michel Wilmotte et lance sa collection Hommes tout en continuant ses activités chez Dior au siège de l'avenue Montaigne. En 2004, le chiffre d'affaires de Dior Couture se monte à 594 M€.

Sa collection du printemps-été 2006 a été portée lors du défilé par des nains et des géants, des gros et des minces, des jeunes et des vieux, des beaux et des laids. Une lettre manifeste revendiquant « le droit à la mode pour tous » parce que « tout le monde est beau » était posée sur chaque chaise.



Distinctions et récompenses...

Globes de Cristal 2007 : meilleur créateur de mode
Commander of the British Empire
Il a été promu Chevalier de la Légion d'honneur le 1er janvier 20093.
Il reçoit en 1997 le prix international du Conseil des créateurs de mode américains.



Quelques citations du célèbre créateur…

«On devient ce que l'on crée.» - John Galliano

«Derrière chaque romance se cache une tragédie.» - John Galliano

«La mode est avant tout un art du changement.» - John Galliano

«Si je dois dormir par terre, je le ferai sans hésiter tant que je peux voir la Lune !» - John Galliano

«Je préfère le mauvais goût à l'absence totale de goût.» - John Galliano


mercredi 15 décembre 2010

Yves Saint Laurent, une regrettée icône de la mode "à la française"

Yves Saint Laurent, né le 1er août 1936 à Oran en Algérie française et décédé le 1er juin 2008 à Paris était un grand couturier français. Il a dirigé sa propre maison de couture de prestige durant 41 ans de 1961 à 2002.



En 1954, à l'âge de 18 ans, il s'installe à Paris où il suit des cours de dessins à la chambre syndicale de la haute couture pendant trois mois.

Il est remarqué en 1955 par le couturier Christian Dior qui l'emploie comme assistant modéliste.

En 1957, il est âgé de 21 ans à peine lorsque Christian Dior meurt. Il lui succède à la tête de la maison Dior où il connaît le succès avec la présentation de sa première collection " Trapèze ". L'homme d'affaires Pierre Bergé entreprend de gérer sa carrière à partir de 1958 mais est mobilisé sous les drapeaux. À son retour, Marc Bohan a pris sa place auprès de son ami.

En 1961 Pierre Bergé convainc le milliardaire américain J.Marck Robison d'apporter les quelques milliards de Francs nécessaires à la création de la " maison de couture Yves Saint Laurent " dont il devient le dirigeant financier, compagnon et mentor d'Yves Saint Laurent. Puis ils s'attellent à racheter dollar après dollar leur société.

Yves Saint Laurent crée sa première collection en 1962. En 1966, il créera le premier smoking, pour le défilé Haute Couture de l'été 1966. Il sera alors présenté dans chacune de ses collections devenant ainsi selon les termes du couturier " le label " (Yves Saint Laurent).

Yves Saint Laurent dessine également des costumes et des décors de théâtre et de cinéma pour les pièces de Cyrano de
  B
ergerac en 1959, ou Le mariage de Figaro ou pour des films tels que La Panthère Rose en 1963 et Stavisky en 1974.

En 1985 le 12 mars, François Mitterrand, Président de la République, lui remet les insignes de chevalier de la légion d'honneur, au palais de l'Élysée.

En 1990, une collection intitulée " Hommages " est réalisée avec des célébrités comme Zizi Jeanmaire, ou encore son porte bonheur Catherine Deneuve.


En 1998, la maison YSL est achetée par François Pinault, déjà principal actionnaire de Gucci qui impose ses nouvelles règles de gestion, de marketing et de profits et impose également le nouveau styliste créateur américain et directeur artistique de Gucci, Tom Ford pour la partie " Prêt à porter Rive Gauche ".

En 2001 Yves Saint Laurent est décoré de l'ordre de commandeur de la Légion d'honneur par le président de la République Jacques Chirac, puis Grand Officier de la Légion d'honneur le 6 décembre 2007 par Nicolas Sarkozy.

Le 7 janvier 2002 Yves Saint Laurent fait ses adieux à la haute couture à l'âge de 66 ans : « J'ai choisi aujourd'hui de dire adieu à ce métier que j'ai tant aimé ». Le 23 janvier de cette même année, il fêtera les quarante ans de sa prestigieuse maison de couture.

Il décède le 1er juin 2008, des suites d'un cancer du cerveau à l'âge de 71 ans.

Quelques citations du regretté couturier :


« Rien n'est plus beau qu'un corps nu. Le plus beau vêtement qui puisse habiller une femme ce sont les bras de l'homme qu'elle aime. Mais, pour celles qui n'ont pas eu la chance de trouver ce bonheur, je suis là. » - YSL

« Les modes passent, le style est éternel. La mode est futile, le style pas. » - YSL

« Je ne suis pas un couturier, je suis un artisan, un fabricant de bonheur. » - YSL

À la mort de Maria Callas : « Les Dieux s'ennuyaient, ils ont rappelé leur voix. » - YSL

À propos de Catherine Deneuve : « Elle a toujours été extraordinaire pour moi. Je l'habille depuis le film Belle de jour de Luis Buñuel. C'est une femme qui a un charme et un cœur merveilleux. Pour moi, elle est la plus grande star mondiale. Nous nous écrivons souvent. Je l'appelle Catherine, ma douceur, elle m'envoie des roses pâles. » - YSL

« Plus d'honneur au singulier que d'honneur au pluriel. » - YSL

Sources : Evene - Babnet
Crédits photos : Elle.fr -  Gala - Gala
 

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